Tsuruga Renji
❖ Identification
| - Nom : Tsuruga
- Prénom : Renji
- Surnom : Chijin (ça veut dire idiot, mon père m’appelait comme ça). Si non REN
- Sexe : ♂ comme si ça ce voyait pas.
- Orientation sexuelle : A priori les femmes, libre à vous de lui faire changer d’avis.
- Âge & Date de naissance : 30 ans je ne fête pas mon anniversaire juste Koi Nobori (fête des enfants) le 5 mai.
- Origine(s) : Sapporo, je suis Japonais mais il y aurait eu quelques petits mélanges entre mes ancêtres Aïnous (peuple indigène d’Hokkaido) et des occidentaux mais rien de sûr ou de prouvable.
- Langue(s) : Je ne parle que deux langues : le Japonais et le mauvais Japonais.
- Métier(s) :
Mon père et son père avant lui étaient prêtres shinto dédiés à Inari ,donc moi je suis aussi prêtre shinto dédié à Inari. Je suis parti à Tokyo pour devenir photographe, je l’ai été, je ne le suis plus. Déjà qu’a l’époque, c’était galère comme métier, mais de nos jour c’est juste la sur déche, donc je me suis recyclé fin de l’histoire. Maintenant je suis Réparateur. Ça consiste en quoi ? Ben à réparer, je suis particulièrement bon dans tout ce qui est mécanique, horlogerie, mécanique de précision, etc.
- État civil : Tu m’a bien regardé ? Est ce que j’ai la tête du type marié ? Bon alors.
- Enfant : J’ai une petite fille Hikari.
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❖ Aspect Physique
[texte : Quand on aime une femme l’important n’est pas le physique, mais ça aide à la lever.] | |
- Physionomie : Je suis une belle blonde, beau seins. petit cul. Et oui je suis une beauté fatale, et, pour la modique somme de deux billet, je vous ouvre les cuisses vers le paradis. Non mais vous vous attendiez à quoi ? Vous voulez la vérité ? Ben la voilà la vérité : J’ai une tête de con, pas besoin de le nier, je le sais et je l’accepte.
Corporellement parlant, j’ai rien d’un personnage de Shoujo, fin et magnifiquement efféminé, non ! Moi, je fais plus, Ken le survivant, tu vois le genre ?
1m90 et une dégaine de lanceur de poids, cheveux rouge vif et yeux noir. Le genre qui fait peur.
Dans les faits, je suis plutôt fin, mais ma taille et ma masse musculaire me font passer pour Mr. Muscle comparé à un Japonais normal, je suis une anomalie l'exception qui confirme la règle du canevas physique japonais, génial non ? Oui, tout à fait c'est du cynisme, 1m90 dans le pays de la petite taille c'est pas facile à porter.
Si non, j’ai les cheveux longs… (n’en déduisez rien c’est juste une coutume chez les hommes de ma famille, chez nous se couper les cheveux c’est comme se couper la bite ça ce fait pas.) Mes cheveux sont rouges, je me les teints, fin de l’histoire.
- Vêtements : C’est pas bien compliqué je m’habille avec ce que je trouve, mais comme je suis prêtre shinto ben je porte souvent l’habit du prêtre shinto. Sans compter qu’Inari étant le gardien des maisons et des cultures, depuis le Typhon j’ai du boulot à Tokyo. Donc vous me verrez souvent dans un kimono, normalement il doit être blanc mais manque de bol, je suis nul en lessive donc il est noir et la doublure est d’un gris délavé un peu crade, comme ça le problème est réglé.
- Autres : J’ai des tatouages, non en vérité, je suis tatoué des pieds à la tête, de motifs géométriques (oui, oui, la tête aussi). C’est dus à ma condition de prêtre Shinto mais ça prendrait des siècles d’explication alors disons juste que je suis tatouer d’accord?
❖ Aspect Psychologique
[texte : Il ne faut pas juger un livre d’après sa couverture.] | |
❖ Histoire
[texte : Apprend à te battre pour ne jamais avoir à te battre.] | |
Je suis né à Sapporo, les hommes de la famille Tsuruga étaient prêtre de père en fils. Mon père était allé officier à un enterrement quand il rencontra ma mère, il ajouta son nom au registre et elle lui donna un fils, moi. Il souhaitait une famille nombreuse et une vie calme, apparemment ça n'était pas suffisant pour elle .
Ma mère… ben ma mère c’est une pute. Je sais c’est cru, c’est dur, mais c’est vrai. Quand elle nous a abandonné pour un gaijin plein de tune, j’avais 6ans.
Depuis j’ai un peu de peine avec les étrangers, je ne suis pas raciste, mais disons que les blancs avec l'arrière train plaqué or, venue en Asie pour satisfaire leurs fantasmes n’ont pas intérêt à me croisés.
Mon père était un modèle rare, le genre force tranquille, de ma vie je ne l’ai jamais vu s’énerver, même pas le jour ou ma mère lui annoncé qu'elle le quittait pour un autre, il avait juste l’air un peu triste et lui a dit :
- Soit heureuse.
Donc du coup, j’ai pendant longtemps traîné une haine absolue contre le genre féminin, à tel point que mon père a décidé qu’il était plus judicieux de déménager dans la campagne, chez un ami à lui, un prêtre Shaolin. Pendant 10ans, j’ai eu une vie très régulière :
5h : lever et préparation du déjeuner ;
5h30 : servir le repas d'Abaraï et de papa, les regardé manger et finir leurs restes *;
6h – 9h : prière et recueillement avec papa et Abaraï;
9h – 12h : préparation au diplôme de prêtre shinto avec papa ;
12h – 12h30 : préparation du dîner ;
12h30 : servir le repas d'Abaraï et de papa, les regarder manger et finir leurs restes *;
13h – 15h : Corvées de nettoyage et d’eau. ;
15h – 15h30 : pause ;
15h30 – 18h : Entraînement de Kyudo et Kendo avec Abaraî (j’ai mal rien qu’au souvenir) ;
18h – 18h30 : préparation du souper
18h30 – 19h : servir le repas d'Abaraï et de papa, les regarder manger et finir leurs restes *;
19h : heure du bain ;
20h – 21h : terminer les corvées, prières ;
21h : coucher.
(*ça à l'air horrible dit comme ça, mais c'est la tradition, les apprentis mangent après leurs maître. Et je vous garantis que je n'ai jamais eu faim)
C’était simple, clair et rassurant. Beaucoup de gens trouverons cette éducation trop dure, pour moi c’était paradisiaque. J'avais beau travailler très dur, j’étais heureux. Durant ses 10 ans, j’ai appris à me faire confiance, à connaître mes limites, à me divertir seul, et surtout à aimer la nature plus que tout.
Quand j’ai eu 16 ans, je réussi l’examen de prêtre Shinto et mon père décida qu’il était temps pour moi de faire face à la société et de m’y intégrer. Nous sommes donc rentré à Sapporo et je suis entré dans un collège mixte de la ville.
La première chose que j’ai fait à mon arrivée à été de me faire tatouer des signes Shinto sur tout le corps, chaque signe à une signification propre, mais en gros ce sont des protections contre les akumas (démons).
Mon adaptation à ma nouvelle vie était comme la traversée d'un lac glacé à la nage, dure mais gratifiante.
C’est à cet âge que j’ai vaincu ma haine des femmes, grâce à Hikari-sepaï. Elle était le capitaine de l’équipe de kyudo. Elle à tout de suite comprit comment me prendre, et elle me poussa à donner du meilleur de moi-même, me concoctant un plan d’entraînement digne de l’armée. Grâce à elle je classais premier du district en Kyudo et en Kendo, durant notre dernière année de collège. C’est elle qui me donna le goût de la photographie, elle disait que rien ne démontrait plus la perfection d’un moment, qu’une photo.
Hikari était mon premier amour, nous étions inséparables et quand, à la fin de son collège, elle décida de partir pour Tokyo dans le but d’étudier la photographie, je la suivis. On nous appelait in’you et ou’you (yin et yang) parce que nous nous complétion. Hikari était douce, gentille et belle, la fille parfaite et patiente, alors que moi j’étais turbulent, exigeant et effrayant, les gens qui nous connaissaient un peu mieux se rendaient vite compte que c'était plutôt le contraire, elle était un véritable tyran despotique. Mais, malgré son mauvais caractère, je l’aimais.
HIRAKI sempaï
À 20 ans, à notre sortie de l’école de photo, nous emménagions ensemble, on était tout bonnement inséparable, mais un jour un ami me pausa une question qui fit basculer mon monde.
- Dit-moi, comment est Hikari au lit, sa doit être une vraie lionne.
Je lui avait répondu qu’elle bougeait beaucoup quand elle dormait et qu’elle me volait souvent la couverture. Ce jour j’eut une terrible révélation, Hikari et moi n’étions pas vraiment un couple! Je lui tenais la main dans la rue, on passait nos journées ensembles, on vivait ensemble, mais nous ne nous étions jamais embrassé et je l’avais jamais toucher comme un amant touche sa compagne.
Oui, alors les commentaires je les connais: comment j’ai pas pu me rendre compte d’un truc aussi gros et bla, bla, bla.
Mais voilà, j’ai grandi dans un temple Shaolin au sommet d’une montagne d’Hokkaido avec comme seuls compagnons un prêtre colérique et solitaire et un père introverti, comment vouliez vous que je soit au courant des détailles de la reproduction ou des relations amoureuse, je comptais sur elle pour ça. Et pour être tout à fait honnête je crois que je préférais ne pas voir.
Le soir même je tentais de l’embrasser, comme mon copain me l’avait suggéré, mais Hikari me gifla. Une fois calmée elle m’expliqua qu’elle m’aimait vraiment, mais qu’elle ne pouvait pas faire ce genre de choses avec moi, c’était impossible pour elle.
Elle m'apprit qu'elle était lesbienne, à l’époque c’était encore très mal vu au Japon, elle avait essayé de changer et elle était tombée amoureuse de moi, mais je ne pouvais pas la satisfaire physiquement, elle ne me désirait tout simplement pas.
Elle m’expliqua qu’elle était venue à Tokyo parce qu’elle n’en pouvait plus de faire semblant. Traitez- moi d'idiot, mais j’ai accepté son explication et on est rester ensemble, dans les années qui suivirent elle ramenait des femmes à la maison, parfois même des bisexuelles que nous partagions. C'était malsains, je le savais, mais quand il s'agissait d'Hikari je ne pouvais tout simplement pas dire non.
Deux ans avant la catastrophe nous avons rencontré Claire, une jeune Française de 22ans, qui était venu au Japon avec sa famille. Hikari et elle tombèrent désespérément amoureuses. Claire s’enfuit de chez elle et nous déménageâmes tous les trois dans un appartement plus grand où j’avais ma propre chambre et elles la leur. C'était le début de la fin.
Claire Nous avons vécu presque deux ans comme ça, j'en était malade de voir le femme que j'aimais dans les bras d'une autre, de les voire s'embrasser, de les entendre gémir la nuit.
Un beau jour Hikari et Claire m’annoncèrent qu’elles voulaient un enfant, elle me demandaient de les y aider, ce que je fis. Elles avaient tout prévu et le soir même, elles me conduisaient dans un hôtel où j'avais pour mission inséminer Clair pendant qu’Hikari la caressait (je dit inséminer parce que c'est exactement la sensation que j'ai eu).
C’est le rêve de tous les hommes de coucher avec plusieurs femmes, mais moi, encore aujourd’hui quand je me rappelle comme cela c'est produit, ça me donne envie de vomir.
J’était con, et jeune, et aveugle, sur le moment je ne réalisais pas à quel point ses femmes me prenaient pour un objet.
Mon amie m’avait bien dressé, j’étais un parfait petit chien au garde à vous, je ne savais juste pas lui dire non. Alors je fis la seule chose que je pouvais faire, fuir. Après l'acte je quittais l’hôtel, fis mes valises, et parti.
J’échouais dans une station de métro avec comme seuls compagnons mon chagrin et une bouteille de whiskey. Je bus jusqu'à plus soif et pleurai jusqu'à ce que mon corps soit plus sec qu’une prune salée (c'est pas vraiment sec mais vous voyez l'idée), puis je sombrais dans les abysses d'un sommeil sans rêves.
...
À mon réveil, la ville n’était plus la même, la moitié des bâtiments était rasés, des rescapés aux regards vides traînaient dans les rues, on m’apprit que Tokyo avait été la cible d’un typhon sans précédent, et moi pendant ce temps j'était où ? J'était affalé sur mes valise dans une bouche de métro à dormir comme un loir.
La première chose que j’ai faite après la catastrophe, fut rechercher Hikari et Claire.
Hikari avait été tuée et Claire était pire que morte. Elle était encore vivante physiquement parlant, mais son âme avait déserté son corps.
Comble de l’ironie, elle était enceinte, je m’occupais donc d’elle du mieux que je pouvais, ce qui n’était pas bien dur vu qu’elle passait ses journées à la fenêtre à regarder dehors.
J’avais déniché un appart au-dessus d’un ancien garage, transformé les deux voitures que j’y avais trouvé en place de jeu pour enfant et utilisé le local comme échoppe de réparation. C’est en fouillant le voisinage que je suis tombé sur ma Ducati dans un parking individuel, un coup de bol vraiment. Je m'adaptais à ma nouvelle vie et espérais que Claire ferait de même.
Le 12 mai, elle accouchait d’une petite fille, qu’elle prénomma Hikari (lumière). C’était la première fois que je l’entendais parler depuis la catastrophe.
Malheureusement la seule chose qui avait motivé Claire à vivre avait été le bébé qu’elle portait, et auquel Hikari avait tellement tenu. Enfin je suppose vu qu’après sa naissance, elle se laissa mourir à petit feu, je n’ai rien pu y faire. Claire avait beau avoir l’air d’une fleure fragile cette femme était plus butée qu’un taureau.
Elle est morte trois mois après la délivrance, me laissant seul avec Hikari junior.
Depuis je fait mon travail de père, c’était dur au début, mais après six mois, on se pose même plus la question.
Hikari ressemble comme deux gouttes d’eau à sa maman, c'en est presque effrayant. Au début j’ai cherché à savoir si la famille de Claire avait survécu mais j’ai très vite abandonné, Hikari était MA fille et il n’est pas venu le jour où Tsuruga Renji fuira ses responsabilités.
Ma fille a eut six ans cette année. C’est une vraie tornade, à force de grandir avec un père pareil je crois qu’elle à prit le pli. Cette photo est l'une des rares où elle est clame, je lui lisais son conte de fée préférer: La belle et la bête.
Hikari junior Pourquoi un conte européen me demanderez vous? C'est simple, après la catastrophe, de nombreux établissements ont fermé, ou ont tous simplement été démolis.
A l'époque, le mot d'ordre était à la survie, et non pas au confort. J'ai du me démenez pour trouver ne serait ce que des couches et du lait pour bébé autant dire que le landau ou le berceau ce n'était même pas envisageable. Avec le temps et beaucoup de recherche j'ai trouvé des jouets, des peluches, et deux ou trois livres pour enfant.
Dont une traduction japonaise d'un recueil de conte de Madame Jeanne-Marie Leprince de Beaumont. Comme part hasard, c'est son livre préféré, je pense surtout que cela lui rappel un peu sa Maman. Je n'ai rien caché à ma fille, elle connaît donc les origines de sa Mère.
Il faut que vous compreniez ma fille, est mon trésor et je l'ai élevé seul. Je l'admet toute cette histoire est un peu glauque surtout pour une fille de 6 ans, cependant, considérez qu'elle ne ressemble en rien aux enfants japonais, si je lui avait menti ou avait omis de lui dire d'où elle venait ça aurait été injuste à mon sens. Hikari est la seule personne qu'il me reste et j'ai bien l'intention d'être le meilleurs père possible pour mon bout de chou.
Joueur/Joueuse
- Prénom / Pseudonyme :
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- Serez vous actif ? [ sur une échelle de 1 à 10 ]
- Comment avez-vous connu le forum ? Par le joueur de Numakura Yuki
- Autre chose à ajouter ? Code (enfin) validé par JanJan \o/
P.S. Je pensais jouer Hikari comme un personnage secondaire d'une importance mineur, mais qui sera présente de temps en temps dans mes posts. Ce serait difficile de la jouer comme un personnage à part entière vu qu'elle n'a que six ans et j'aimerais jouer un père et son enfant dans ce Tokyo post apocalyptique.