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 Kazuki Umezawa - The one who need to be loved

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Kazuki Umezawa

The One Who Needs To Be Loved
The One Who Needs To Be Loved
Kazuki Umezawa

Messages : 194
Age : 33
Job/Gagne-Pain : Serveur / hôte
Humeur : Hum...? Vous voulez le savoir ? Alors cherchez ! *sourit*



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Kazuki Umezawa - The one who need to be loved Vide
MessageSujet: Kazuki Umezawa - The one who need to be loved   Kazuki Umezawa - The one who need to be loved EmptyJeu 18 Juin - 23:42

Nom & Prénom

❖ Identification


Kazuki Umezawa - The one who need to be loved Orv7mv
  • Nom : Umezawa
  • Prénom : Kazuki
  • Surnom : Kaz, Kazu, Kazounet (par Jan T_T ...Pitié, ne le surnommez pas comme ça !)
  • Sexe : ♂ (aux dernières nouvelles)
  • Âge & Date de naissance : 27 ans, né le 13 janvier 1992
  • Orientation sexuelle : Bi. En tout cas, on le voit autant avec des femmes qu'avec des hommes, de là à savoir réellement ses préférences...
  • Origine(s) : Japonaises
  • Langue(s) : Japonais, Anglais
  • Métier(s) : Serveur le jour, dans un bar relativement correct en dépit du contexte difficile ; hôte le soir. On dit parfois qu'il utilise des moyens bien peu corrects de survivre, notamment la prostitution, mais il n'est guère facile de savoir s'il le fait par nécessité ou bien par goût... On peut s'attendre à tout.
  • État civil : Célibataire... Du moins, techniquement.

❖ Aspect Physique


[texte : citation
ou petit texte
représentatif du
personnage]
    [image : petite image, environ 150 x 95]

  • Physionomie :

    Propos recueillis en 2013

    " Ce mec est trop canon ! C'est le favori de la plupart des clientes - et le mien aussi, d'ailleurs... " (Satsuki, cliente du bar à hôtes)
    " Il a trop de succès, Kaz, c'est pas juste ! Il nous sucre les trois quarts du boulot ! Et puis, il a un regard hautain, je trouve, c'est agaçant. " (Takashi, hôte à "l'Éphémère")
    " Notre numéro un ! Typiquement le genre dont les clientes raffolent. C'est même arrivé plusieurs fois que des clients masculins viennent spécialement pour lui, c'est dire ! " (Rin-san, patronne du bar à hôtes "l'Éphémère")
    " C'est pratique, avec la gueule d'ange qu'il a, on est devenu le bar le plus prisé de la rue ! Il lui suffit d'un regard par en-dessous, d'un sourire ravageur, et hop ! Il se met les clients dans la poche. " (Mi-chan, patron du bar "Ashtray Heart Café")
    " 1 mètre 65 pour 55 kilos. J'étais embêté quand je l'ai rencontré, parce qu'en théorie, notre agence n'engage pas de mannequins de moins d'1 mètre 70. Mais lui a tout de suite attiré mon attention, et j'ai fini par convaincre la direction. Mais voilà, pas de chance, il a refusé. " (Kunio Tabata-san, chasseur de talent pour une agence de mannequins)

    Bref, vous l'avez compris, Kazuki n'est guère ce ceux qui passent inaperçus ou dont on oublie facilement le visage. Il possède des traits si fins qu'ils semblent être ceux de quelque Adonis de la mythologie grecque : un visage admirablement dessiné, une bouche fine, exsangue, au pli tantôt sensuel, tantôt méprisant, il ne laisse personne indifférent. Son teint diaphane lui confère un côté fragile et un charme tout particulier ; s'il est vrai que physiquement, il n'a guère le carrure pour s'opposer à qui que ce soit, il est capable de plier quelqu'un à sa volonté par un simple regard. Ses yeux fins sont pourvus de longs cils, voilant en partie de formidables prunelles lie-de-vin. Bien entendu, ce sont des lentilles, mais il les portes presque en permanence, et rares sont ceux qui ont eu l'occasion de voir ses yeux noirs.
    Il possède une longue chevelure noire à faire pâlir d'envie certaines de ses clientes, qu'il laisse le plus souvent éparse sur ses épaules frêles.
    Ayant l'habitude de se servir de son apparence comme d'un outil de travail, il possède une grâce toute calculée ; le moindre de ses gestes est aussi élégant que si des projecteurs étaient braqués sur lui en permanence. Son cou fin lui confère un port altier, et il est pourvu de membres graciles, peut-être un peu trop filiformes, donnant à sa silhouette un côté enfantin.

  • Vêtements :
    La mode n'est certes pas la préoccupation première de Kaz, mais, avouons-le, il a tout de même du goût. Et pourtant, s'il est vrai qu'il prend grand soin de son physique, il ne cherche pas à s'habiller de façon sophistiquée, et se contente dans la simplicité. Ainsi, on peut le voir le plus souvent en pantalon relativement moulant, assorti d'un haut à manches longues la plupart du temps. Il a une affection particulière pour des cols soit montants, soit à l'inverse très échancrés, mais on ne le verra que très rarement avec des cols ronds simples, et encore moins avec des chemises. Pas de chance pour lui, la chemise fait partie de l'uniforme du bar dans lequel il travaille de jour (le patron cherche en effet à donner la meilleure image possible de son établissement) ; elle est alors assortie d'un pantalon droit et d'un petit gilet sans manches et, même s'il n'apprécie guère, il faut avouer que ça va assez bien à Kazuki. La tenue qu'il porte au bar à hôtes est quant à elle composée d'un costume écru, sous lequel il porte l'un des ses innombrables tee-shirt à col montant. Enfin, l'on ne peut parler des goût vestimentaires de Kaz sans mentionner sa passion pour les kimonos. Il en possède un nombre plutôt conséquent, allant du simple yukata au riche kimono brodé. Il ne les porte que très rarement, mais en prend le plus grand soin.

  • Autres : Une fine branche garnie de fleurs de cerisiers pourpres est tatouée sur sa hanche gauche.


❖ Aspect Psychologique


[texte : citation
ou petit texte
représentatif du
personnage]
    [image : petite image, environ 150 x 95]

  • Caractère :
    " Insupportable. " (Takashi)
    " Une politesse à toute épreuve ! Mais il a un petit côté sarcastique, aussi... " (Rin-san)
    " Il a l'art et la manière d'embobiner les gens, ce gars-là ! *rires* Il sait parfaitement quand est-ce qu'il faut être gentil - même moi, je m'y laisse prendre ! " (Mi-chan)
    " Incroyablement fier... Ce n'est pas pour rien qu'il a refusé mon offre ; il refuse qu'on lui dicte sa conduite. " (Tabata-san)

    Une myriade de facette pour une seule personne, voilà comment l'on pourrait résumer le caractère de Kazuki. De simples connaissances le verront comme un jeune homme tout à fait charmant, d'une politesse exquise, avec un tempérament calme et posé. Presque toujours souriant en public, il ne se met que très rarement en colère mais, si cet aspect de sa personnalité en fait le favori des clientes et clients des deux bars où il travaille, il s'attire ainsi les foudres de ses collègues, qui le jugent insensible et hautain. Quelque part, ils sont les plus proches de ce qu'est vraiment le caractère de Kaz.
    Car là où le commun des mortels voit un jeune homme adorable, ceux qui le connaissent un peu mieux savent qu'il n'en est rien. Doté d'un ego quelque peu démesuré et d'un orgueil à la même échelle, il est particulièrement difficile à vivre au quotidien. Il supporte très difficilement les critiques et les remarques, autant que les ordres. On pourrait même lui attribuer un côté narcissique, avec sa fâcheuse tendance à se croire au dessus des autres, d'autant qu'il n'hésite pas le faire savoir...! Si, en public, il semble très calme, il n'en est rien en privé : il est capable de crises de colère violentes, et ce à la moindre contrariété.
    Mais c'est en creusant encore davantage que l'on peut véritablement comprendre sa personnalité : ses comportements extrêmes, son égocentrisme, sa vanité, mais aussi sa politesse et sa capacité à séduire sont autant de manifestation de son besoin cruel d'attention ; il redoute en effet plus que tout d'être ignoré et cherche par tous les moyens à être admiré autant que détesté, pour ne pas avoir à subir l'indifférence.

  • Particularités :
    La première chose à savoir à propos de Kazuki est que, bien qu'ayant en poche une licence d'anglais, il n'a jamais cherché à en faire quoi que ce soit de constructif. Plutôt que de donner une suite à ses études, il a en effet choisit de travailler ; et les deux jobs qu'il a déniché représentent assez bien son caractère. Ce n'est que par chance qu'il a pu conserver ses deux jobs après la Tempête, et il faut dire que cela l'arrange bien. En journée, il est serveur dans un bar du Centre, où il use de son charme pour faire en sorte que les clients reviennent (ce qui marche honteusement bien, d'ailleurs). Le soir, en revanche, c'est dans un autre type de bar que l'on peut le trouver : un bar à hôtes, en plein coeur de Kabukicho. Notez qu'il s'agit malgré tout d'un établissement tout à fait correct, bien que ça n'empêche pas Kazuki d'avoir des moeurs parfois douteuses...
    En effet, Kaz est du genre à multiplier les conquêtes, et il n'est pas rare qu'il s'agisse de clientes - ou clients - ayant attiré son attention sur l'un de ses lieux de travail. Jusqu'ici, il n'a jamais eu de relation vraiment sérieuse avec qui que ce soit, et, étant donné son caractère difficile et ses critères hautement sélectifs, ça ne risque pas d'arriver de sitôt, bien que son côté possessif le pousse à refuser de se laisser quitter (ce qui ne l'empêche pas, naturellement, de laisser tomber ses conquêtes sans état d'âme - du moment que ce n'est pas l'inverse).
    Bien que n'étant pas lui-même artiste, Kazu apprécie la beauté et l'art en général. Mélomane à ses heures, il écoute un large éventail de genres, même si certains - le R & B, ou encore le Rap - lui hérissent l'échine. De plus, il a pendant longtemps prit des cours de piano, ayant atteint un assez bon niveau ; il a par ailleurs l'habitude d'en jouer lors de son travail du soir, le bar à hôtes étant doté d'un piano à queue (ce que Kaz juge tout de même un peu pompeux - surtout dans le contexte actuel). Il est également bon lecteur, mais peut cependant vite se lasser d'un ouvrage et le laisser de côté pour en commencer un autre. Enfin, l'on peut noter que, en dépit des apparences, Kazuki est un assez bon chasseur, et il préfère subvenir lui-même à ses besoins plutôt que de devoir acheter de la nourriture à quelqu'un, procédé qu'il juge bien peu fiable. En revanche, il ne chasse jamais seul ; on n'est jamais trop prudent.

  • Tics, manies et autres détails : Etant donné son obsession de la perfection, on connaît peu de manies à Kazuki. On remarquera cependant un tic : il passe sa langue sur sa lèvre supérieur lorsqu'il ment, ce que peu de personnes ont remarqué (fort heureusement pour lui). De plus, l'on peut noter qu'il n'est pas très ordonné, ce qui peut sembler paradoxal au vu de son caractère. Enfin, il s'assoit de différentes manières selon son humeur : le dos droit et les jambes croisées lorsqu'il est de bonne humeur ; légèrement avachit, les jambes jointes lorsqu'au contraire, il est contrarié ; ou bien une jambe posé sur un barreau de la chaise ou ramenée contre lui lorsqu'il cherche à séduire.



Joueur/Joueuse
  • Prénom / Pseudonyme : C'est un se-cret ! ♥️
  • Âge : 19 ans
  • Serez vous actif ? En théorie, ça devrait être 10/10, puisque je suis admin', mais ayant tout de même une vie derrière l'écran, ça risque d'être un peu moins... Disons environ 8/10
  • Comment avez-vous connu le forum ? Ahem... Je l'ai un peu créé, alors... x)
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Dernière édition par Kazuki Umezawa le Lun 12 Avr - 0:05, édité 15 fois
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Kazuki Umezawa

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MessageSujet: Re: Kazuki Umezawa - The one who need to be loved   Kazuki Umezawa - The one who need to be loved EmptyMer 8 Juil - 22:12

❖ Histoire


[texte : citation
ou petit texte
représentatif du
personnage]
    [image : petite image, environ 150 x 95]

Les pales du ventilateur tournent au-dessus de moi ; leur bruit régulier en agacerait plus d'un mais, bizarrement, il me calme plus qu'autre chose. Je fixe le plafond, immobile. Les écouteurs de mon baladeur, abandonnés à côté de moi, distillent toujours leur musique, que j'entends faiblement, lointaine. Je ne sais pas vraiment depuis combien de temps je suis là, allongé sur mon lit à attendre - ma montre est restée dans la poche de mon manteau et je n'ai guère le courage d'aller la chercher. Le silence qui règne dans la maison me semble étrange, pesant, après la tempête de la dispute qui a une fois de plus éclaté à l'arrivée de mon père. Un bruit dans la cuisine m'indique que ma mère s'y est réfugiée pour y pleurer à son aise ; finalement, si ce n'est cette manifestation discrète, rien n'indique la violence de l'altercation qui a eu lieu. Rien excepté la douleur sourde, lancinante qui irradie le bas de mon dos. Ma peau a certainement dû virer à une répugnante teinte violacée à l'heure qu'il est, mais je n'ai guère envie de vérifier. Je me contente d'espérer que mon père sera calmé lorsqu'il rentrera de sa tournée rituelle des bars, qui suit chaque dispute, sans réellement y croire. Je pousse un soupir en fermant doucement les yeux. Je vais encore m'endormir sans avoir manger ce soir.

---

" Dehors ! "

Le beuglement de mon père me paraît tellement laid, tellement bestial que je suis tenté de l'ignorer. Mais je sais à la lueur malsaine dans ses yeux qu'il ne plaisante absolument pas : si je reste, je risque probablement ma peau. Si j'esquive le premier coup qu'il tente de m'assener, je reçois en revanche le second droit sur l'épaule, dans laquelle la douleur se répand immédiatement, engourdissant mon bras entier. Je sens mon sang battre à mes tempes, rapide - beaucoup trop rapide. Mes yeux me brûlent mais je me retiens de pleurer : je ne lui donnerai pas cette joie. J'aperçois du coin de l'oeil ma mère, debout dans un coin de la pièce, figée. Elle ne fera rien, comme d'habitude. Après, elle ira pleurer, comme d'habitude.
En quelques pas, je rejoins ma chambre - juste à temps pour éviter un coup de pied rageur de mon géniteur - où je m'enferme en claquant la porte. J'ai le souffle court ; la douleur dans mon épaule se fait cruellement présente, provoquant du même coup une violente migraine. Je dois fermer les yeux pour ne pas pleurer.
Il m'aurait fallu quelques minutes supplémentaire pour reprendre pleinement possession de mes moyens, mais je ne peux pas me permettre d'attendre. Ce n'est pas la première crise de colère que je dois essuyer, et je sais quel sera le premier geste de mon père quand il se sera calmé : s'appliquer à détruire de façon systématique tout ce qui m'appartient. Je me précipite donc vers mon armoire, d'où je sors un sac de taille raisonnable, avant de me tourner vers le reste de ma chambre. Ma respiration est toujours saccadée ; en tentant d'ouvrir le sac, je me rends compte que mes mains tremblent violemment. Il faut que je me calme. Avec des gestes fébriles, je commence à empoigner au hasard tout ce qui me tombe sous la main - livres, vêtements, CDs - pour les mettre en sûreté. J'ai tout juste le temps de fourrer le sac sous mon lit avant que la porte ne s'ouvre avec fracas, laissant apparaître la silhouette menaçante de mon père.
Comme d'habitude, je sens tous mes muscles se crisper d'un seul coup ; la douleur de mon épaule irradie mon bras et je sens presque encore l'impact de son point. Je lève mon regard vers lui, plongeant mes yeux dans les siens. Je ne pleurerai pas.

---

Le ciel est uniformément gris au dessus de moi. Un vent glacé balaye les rues ; la morsure du froid sur mon visage se fait de plus en plus douloureuse, mais je me contente de l'ignorer. J'ai connu pire. D'un pas décidé, j'entre dans le train.
L'endroit semble déjà plus chaleureux, malgré la faible quantité de passagers : un homme endormi, son attaché-case sur les genoux ; un vieux couple silencieux ; une famille joyeux, dont les deux enfants jouent à dessiner sur la buée des vitres. Cette journée me paraît étrangement calme, sans les habituels cris qui raisonnent à mes oreilles - je suis parti tôt ce matin, sans un bruit pour ne pas réveiller mon père et déclencher sa colère. Enfin. Ma troisième année de licence vient d'arriver à son terme et je me suis décidé à partir. Je ne peux que remercier intérieurement ma mère d'avoir cacher à mon père l'existence du compte en banque qu'elle a ouvert à mon nom après le lycée, et sur lequel elle a versé chaque mois un peu d'argent ; sans elle, jamais je n'aurais pu m'enfuir.
Je sors de mes pensées pour regarder par la fenêtre tandis que le train s'ébranle pour partir. Lentement, je m'éloigne de cet endroit, où j'ai vécu si longtemps sans jamais avoir pu le considérer comme ma "maison".

---

" Tu comptes rester encore combien de temps ? " me demande Kanna.

Je le regarde un instant, silencieux. Alors ça y est, lui aussi me met dehors ? Remarque, je ne peux que le comprendre : cela fait maintenant un mois que j'ai quitté mes parents, et, depuis, je me suis contenté de loger çà et là, chez des personnes que je venais de rencontrer, ou bien chez les autres serveurs du bar où j'ai réussit à me faire embaucher. Donc que Kanna cherche à son tour à me convaincre de partir n'a rien d'étonnant.

" Je ne sais pas " je réponds. " Je n'ai pas encore trouvé d'appart'. "

Je tente de dire ça d'un air nonchalant, décontracté, mais je ne dois pas être très convaincant parce qu'il me regarde en levant un sourcil, septique. Il pousse un soupir avant de se lever, pour aller prendre la journal posé sur la table basse.

" Tiens. " me dit-il. " Regarde là-dedans. "

Sur la page qu'il me présente, une petite annonce a été entourée au stylo rouge, probablement par ses soins. Je la détaille un instant, agréablement surpris par son attention - il est le premier à ne pas ma mettre proprement à la porte sans se demander ce que j'allai devenir.
Je fronce les sourcils en arrivant à la fin de l'annonce.

" Trop cher. " soupiré-je en guise de réponse.

" Pas si tu prends un autre job. "
rétorque-t-il.

Je réfléchis un court instant.

" Il suffirait que je trouve un appart' moins cher, non ? "

" Sauf que si tu veux rester dans ce quartier, tu ne trouveras pas moins cher, je te le garantis. "

Evidement. Conclusion, je vais devoir trouver un deuxième baito. Je lâche un soupir. Je sais très bien que Kanna a raison, même si je n'ai guère envie de l'admettre. Il faut que je me prenne en main.

---

Les lumières vives des néons sont omniprésentes, presque agressives dans ce quartier. La rumeur de la circulation se mêle au bruit des conversation et aux voix criardes des hôtesses tentant d'attirer des clients. Je fronce les sourcils. Et dire que je vais travailler ici.
La façade du bar à hôtes qui se dresse devant moi me paraît fort heureusement moins extravagante que les autres - sans quoi j'aurais probablement fait demi-tour. L'enseigne de néons diffuse une lueur violette, affichant le nom de l'établissement en lettres élégantes. " L'éphémère". Joli nom, d'après moi, en tout cas. Le son d'un clochette retentit tandis que je pousse la porte cochère de l'entrée.
La femme qui m'accueille aborde un sourire doux - c'est une de ces personnes entre deux âges qui attirent instantanément la sympathie ; une multitude de bracelets brille à ses poignets et ses doigts son surchargés de bagues. Ses yeux maquillés rencontrent les miens ; je la sens se troubler un bref instant tandis quelle découvre leur couleur parme. Je lui adresse un sourire.

" Je suppose que tu es Kazuki Umezawa. " me dit-elle. " Bienvenue chez nous ! "

---

La soirée est déjà bien avancée tandis que je presse la pas pour me rendre à l'appartement. Le mois de mars a amené avec lui ses inévitables averses, et mon manteau détrempé me semble lourd, tandis qu'il vient fouetter mes mollets. Les rares personnes encore dehors à affronter la pluie battante pressent le pas, désireuses de se mettre le plus rapidement possible à l'abris. L'atmosphère est lourde, pesante, et la grisaille semble avoir contaminé un grande partie de la population.
C'est avec soulagement que j'arrive en vue de mon appartement, trempé jusqu'aux os, une main enfoncée dans ma poche, l'autre crispée sur un grand parapluie pourpre.
Puis soudain, tandis que m'apprête à monter les quelques marches qui mènent à la porte, je me fige.
Je frisonne lorsqu'il lève les yeux vers moi. Il est jeune ; pas même un adolescent. Un enfant. Ses yeux gris me semblent glacés ; ses cheveux d'un blond cendré, presque gris, tombent devant son visage au teint diaphane. Je ne peux m'empêcher de le détailler, tant sa présence ici me semblent étrange. Ses lèvres exsangues sont entrouvertes ; un filet de sang coule de sa commissure et une entaille écarlate s'étire sur sa pommette droite. Il est adossé à ma porte, son manteau trempé glissant sur ses épaules frêles et des boucles brillent à ses oreilles. Il est beau et toute l'arrogance et l'innocence du monde semblent concentrées dans ses yeux.
D'instinct, je tends la main vers lui. Ses doigts fins sont glacés, et poisseux de sang, mais je n'y prête pas attention. Je ne lui demande même pas qui il est.

" Tu veux entrer ? "
lui proposé-je en posant la main sur la poignée.

Il s'appelle Jan. Jan Ludwig König.

---

Le sang. Quelque part, ça me rappelle Jan, qui se réfugie si souvent chez moi, lorsqu'il s'est battu. Jan... Où est-il, en ce moment ? Est-ce qu'il va bien ? Moi... Moi, j'ai froid. J'ai mal, aussi ; un morceau de verre s'est fiché dans ma jambe lorsque la fenêtre a volé en éclats. La tempête s'est engouffrée dans la pièce, dévastatrice ; le vent hurle si fort à mes oreille. L'appartement de Kanna est remplit de débris. C'est ironique, je trouve - lui qui est si maniaque ! Cela dit, il n'aura probablement plus à s'en préoccuper, à présent. Ses yeux sont fixés sur moi, je crois. Ou peut-être regarde-t-il simplement dans le vide. Ses cheveux blonds balayent son visage qui pâlit presque à vue d'oeil. J'ai la nausée. De son dos, c'est un pan entier de la vitre qui dépasse. Je crois que je me suis mis à crier.

---

Je ne sais plus vraiment comment j'ai rejoint mon appartement. Je me souviens des cris, et des bâtiments éventrés autour de moi. Toutes mes pensées sont dirigées vers une seule et unique personne, à présent. J'ai peur. Je crois que j'ai besoin de lui, au moins autant que lui a besoin de moi. Je veux qu'il vive. Jan.
C'est avec surprise que je découvre que le petit immeuble où je loge a été épargné - pourtant, je devine que je n'y resterai pas. La porte battante n'existe plus, remplacée par une ouverture béante, encombrée de débris, et c'est avec difficulté que j'atteins le premier pallier. Là, je me fige. Je crois que mon cœur s'est arrêté un instant, tandis que la peur me broie les entrailles. Il est là, juste devant ma porte. Il ne bouge pas.

" Jan ! "

J'ai crié. Je le serre contre moi, pour sentir avec soulagement son souffle chaud sur ma nuque. Il n'est pas blessé - juste épuisé. Je sens son poing se resserrer sur ma veste et tout son corps est agité de tremblements. Il pleure.

" Jan... " je murmure. " Je suis là... "

Je devine aisément ce qui l'a poussé à venir jusqu'ici, aussi ne lui demanderai-je pas ce que sont devenus ses parents. Je préfère le laisser pleurer ; je sais qu'il en a besoin. J'embrasse son front avec douceur, avant de le soulever précautionneusement. Nous nous endormons à même le sol, lui emprisonné dans mon étreinte, tandis que je me laisse bercer par le son de son cœur qui bat contre le mien.

---

L'homme qui me fait face à l'air désespéré, misérable. Et pourtant, malgré les difficultés qu'il doit avoir à se nourrir, il continue de venir ici. Six ans. Six ans se sont écoulés depuis la tempête. Et moi, je continue de faire ce pour quoi je suis le plus doué : apporter aux gens l'amour et la compagnie qui leur manquent. Rin-san est toujours là - c'est elle qui m'a retrouvé, afin que je me joigne de nouveau à elle. Et nous avons rouvert l'Éphémère.
Ce soir, cet homme se laissera envouter par mon charme troublant, et peut-être oubliera-t-il pour un instant sa triste condition.
Et moi, cette nuit...


Dernière édition par Kazuki Umezawa le Dim 11 Avr - 23:55, édité 8 fois
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MessageSujet: Re: Kazuki Umezawa - The one who need to be loved   Kazuki Umezawa - The one who need to be loved EmptySam 18 Juil - 3:23

Aha ! Flagrant déli d'auti-validation !
...
Oh ! C'était toi Kaz ? ^^'
Je ne m'en étais pas rendu compte...! *air innocent*
/SBAF/
Okay, j'ai rien dit :p
Fait bien mumuse sur le fofo ! XD
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MessageSujet: Re: Kazuki Umezawa - The one who need to be loved   Kazuki Umezawa - The one who need to be loved EmptyMer 18 Nov - 10:17

Hop hop !
Validation, V. 2 ! \o/
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MessageSujet: Re: Kazuki Umezawa - The one who need to be loved   Kazuki Umezawa - The one who need to be loved EmptyMer 20 Jan - 19:37

j'ai trouvé des fautes! xD
La Joueuse de Kaz n'est pas un génie! *cours vite se cacher avant de se prendre une rouste*
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MessageSujet: Re: Kazuki Umezawa - The one who need to be loved   Kazuki Umezawa - The one who need to be loved Empty

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